Qu’est-ce que cela apparai®t comme pour vous ?
Apres toutes ces annees d’efforts, un premier job aux Etats Unis vraiment, c’est fou, c’est clair ! Surtout a temps plein. En plus a Oregon basket, une universite incroyable. Ils m’ont evoque : « On te veut ! » En tant qu’americain, c’est une opportunite incroyable, aussi imaginez concernant votre Francais ! Bill (Burgos, preparateur physique du Orlando Magic) et Evan (Fournier, son ami proche) etaient tel des fous, d’ailleurs, car ils savent ce que j’ai traverse. Bill m’a dit que j’allais devenir quelqu’un de special aux Etats-Unis. Venant de tes amis, c’est normal, mais venant d’un mec implante dans le milieu tel ca, waouh ! Rendre fier des gars comme ca, qui ont ete toujours la pour moi pendant notre parcours, c’est extraordinaire. Je vais manquer le commencement de saison, mais l’important, c’est d’etre la pour la March Madness.
Avez-vous le sentiment d’etre enfin recompense de vos efforts, colossaux par moment ? oui, et ca coi»te tout me concernant justement, car je sais l’integralite des sacrifices que j’ai fera. J’ai arrete le basket, je quitte la France pour les Etats-Unis du jour au lendemain sans parler anglais, je reprends a zero la-bas. Je ne desire nullement dire i nouveau que j’ai reussi, mais j’ai fait 1 grand pas. Le jour ou l’on m’a devoile que l’on me voulait et que l’on m’a sorti le contrat, j’etais vraiment fier de moi, car ca n’a gui?re ete enfantin. Mais votre n’est que le debut me concernant. J’ai des objectifs tellement hauts… Et quand je vois ce que j’ai ete capable d’effectuer, j’ai envie de tout manger. Surtout quand je vois que les boss travaillent sur mes programmes ou prennent les exercices en exemple. C’est une telle reconnaissance.
Pour la petite histoire, l’universite d’Oregon, vous connaissiez deja, mais Afin de y avoir ete observateur et conseiller dans l’equipe de foot americain. Pour vous qui respirez basket depuis toujours, ce qui pourra sembler paradoxal… C’est vrai, mais Bill m’avait devoile que ca pourrait etre bien me concernant d’aller voir comment ce qui se marche au foot americain et que Afin de mon CV, aussi pour la NBA, votre pourrait etre votre vrai plus. Je ne connaissais pas vraiment les regles, ni le sport en lui-meme, mais via un joueur francais, j’ai reussi a avoir des contacts. Apres me l’avoir ouverte, on m’a ferme la a, mais je suis un battant, je n’ai rien lache et j’ai enfin reussi a etre pris a Oregon, alors que je ne savais meme pas vraiment ce que ca representait et qu’une belle ecole en Floride me proposait du concret a l’epoque. Je savais juste que ca se trouvait de l’autre cote des Etats-Unis (j’etais a Orlando a l’epoque). C’est en jouant au basket avec des potes que j’ai appris que c’etait du tres lourd. Et puis, je n’ai meme nullement eu besoin de faire d’entretien une telle fois.
Notre changement a du etre saisissant ? Car je suis arrive au milieu de nulle part, en mai, donc il n’y avait plus personne dans l’ecole.
Tout ca sans connaitre le foot. Des la premiere saison, j’ai ete mis au parfum. J’apportais uniquement des conseils benevoles mais comme les autres assistants et le head strenght coach (l’entraineur en chef en preparation physique), on a fera le chantier de preparation Afin de les joueurs. J’ai morfle (sic), c’etait un programme de malade, mais ca s’est tres bien passe, le preparateur physique en chef, qui est le plus jeune toutes universites confondues, m’a bon nombre adore, le coach de football aussi. La encore, je devais rentrer en France et j’ai appris que l’equipe de basket d’Oregon une telle fois cherchait un assistant preparateur. Et moi, il me fallait justement un poste concret et avec des grandes responsabilites pour pouvoir rester. Le basket a appele le foot, qui leur a devoile de me prendre sans hesiter. C’est une fierte de dingue.
Et une trajectoire totalement folle sachant qu’a l’origine, vous aviez embrasse une carriere de joueur de basket, ainsi, aucune preparateur physique… Jusqu’a l’age de 26 ans, je n’ai pratiquement fera que du basket toute ma vie (il est passe avec Orleans, Roanne, Evreux et Chalons-Reims principalement), meme si j’avais deja conscience qu’il fallait preparer l’apres, d’autant que je n’ai pas atteint nos objectifs que je m’etais fixe. Inconsciemment, je n’etais jamais serein. Je savais que la NBA, ce n’etait plus d’actualite pour moi, comme je le pensais quand j’etais plus jeune, donc je m’etais demande ce qui pouvait me rapprocher le environ la NBA en faisant ce que j’aime. Et moi, votre que j’aime, c’est le sport.
« Evan (Fournier) m’a ouvert le regard »
Mais pourquoi votre attrait pour l’organisation physique au point d’en Realiser votre metier ? Au moment oi? j’etais joueur deja, a Evreux ou ailleurs, on voit forcement d’autres joueurs qui venaient s’entrainer avec moi car ils savaient que je m’entrainais beaucoup. A une telle epoque, je n’avais pas encore en tronche d’etre preparateur physique, car je jouais i nouveau. Mais un ete, je m’entrainais avec Evan (Fournier), comme l’integralite des etes avec qu’il a ete demande en NBA, on a parle serieusement, il m’a ouvert les yeux sur le fait que j’allais devoir bosser apres le basket de toute facon, et que c’etait peut-etre mieux de le faire maintenant. Notre jour-meme, J’me suis lance, j’ai repris les etudes, passe faire mes diplomes et j’ai commence a bosser avec certains athletes.
Et vous nous jurez que vous prenez forcement autant la pied que sur les parquets ? Oui, c’est certain (rires). Je prends autant de plaisir que quand j’etais athlete. Au moment oi? tu as commence tres jeune et n’a connu qu’un seul sport, c’est pourtant complique de degoter nouvelle chose qui te fasse vraiment vibrer. Mais, moi, au contraire, je prends autant de ravissement. L’organisation physique me permet de continuer de vivre de ma passion, qui est le basket, ainsi, de transmettre en meme temps libre, c’est vraiment top !